Lorsque l’on parle performance publicitaire, quels sont les indicateurs fournis par ces deux typologies d’outils ?
Même s’ils proposent des données communes, ces deux typologies d’outils sont surtout complémentaires. Il n’en reste pas moins que chacun contribue à la mesure de performance publicitaire !
Les AdServer permettent de remonter des données de performance liées à la diffusion publicitaire afin d’optimiser les campagnes des annonceurs. Tout d’abord les impressions et clics générés sur le format publicitaire en tant que tel, mais également des actions effectuées sur le site qui correspondent à l’objectif de l’annonceur (consultation d’une page clé, téléchargement de formulaire, vente en ligne, …).
Les outils site-centric permettent quant à eux de remonter et analyser la qualité du trafic global du site web en se basant sur divers KPI (temps passé sur site, taux de rebond, nombre de pages vues, …).
Dans quels cas, est-il alors recommandé de compléter le tracking site-centric avec celui d’un AdServer ?
Nous avons listé ici quelques cas de figure dans lesquels l’utilisation d’un AdServer peut être intéressante. Mais attention, comme expliqué en introduction, le choix d’une solution de tracking doit faire l’objet d’une véritable réflexion, croisant différents éléments de contexte.
- Dans le cadre d’une campagne multi leviers (display, vidéo, mobile, social…), l’AdServer permet de collecter des données homogènes sur une seule et unique plateforme, et donc d’étudier des données comparables et dédupliquées.
- Si l’annonceur a besoin de suivre des données post-impression, on recommandera l’utilisation d’un AdServer qui est le plus adapté pour fournir ce type de données (ndlr : alors que les données post-clic sont fournies par les deux solutions). Elles sont entre autres importantes à suivre si la campagne de l’annonceur affiche des objectifs de visibilité et de branding.
- L’attribution des conversions reste toujours plus précise avec un AdServer. Prenons un exemple simple : si un internaute voit une vidéo display mais ne visite que 3 jours plus tard le site internet de l’annonceur, un outil site-centric le comptabilisera comme une visite organique, alors que la visualisation de la vidéo publicitaire a contribué à sa visite.