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Hyper proximité et digital : les piliers de la consommation locale

Le local a bien changé ! Il ne se cantonne plus à la consommation alimentaire et « l’hyper localisme » concerne à présent le tourisme, la santé, l’énergie…et même la finance. Quel potentiel pour le local comme nouvel Eldorado de croissance ? Comment les Français consomment-ils « local » ? Et quel rôle pour le digital dans ce domaine ? Les réponses en trois points, issues de l’étude menée récemment par l’Observatoire mescoursespourlaplanete (en partenariat avec le groupe Solocal) sur « Les Français, la consommation locale et le digital ».

La consommation passe de locale à hyper locale

Pour 41% des Français interrogés, le local ne dépasse pas l’échelle de la ville ou de l’agglomération. Et pour 94% d’entre eux, il ne peut être associé à un territoire qui dépasserait l’échelle régionale !

Après l’essor du « Made in France », qui a conquis de nombreux consommateurs depuis 2010, place désormais au « Made in Local ».

L’hyper localisme, c’est-à-dire le rapprochement de la production au plus près des lieux de vie, constitue assurément la tendance lourde des prochaines décennies.

 

Consommation locale rime avec « small business » et start up

La consommation locale fait la part belle au « small business »…

94% des Français interrogés font entrer les « petites entreprises qui produisent localement » et les « petits commerces et restaurants de proximité » dans le champ de l’économie locale, contre 58% seulement pour les « grandes entreprises implantées à côté de chez eux ».

Les grandes entreprises doivent donc inventer aujourd’hui un modèle localiste, au plus près des consommateurs et de leur lieu de vie : micro-franchises commerciales, micro-usines, fablabs, regroupements de PME locales, gammes locales, circuits courts…

 

Quand le digital booste la consommation locale

S’informer ou consommer local en passant par Internet est devenu parfaitement courant.

Le site pagesjaunes.fr arrive en deuxième position des sources d’informations les plus consultées pour consommer local.

Il a d’ailleurs lancé l’année dernière « les Ecopros de pagesjaunes.fr », un moteur de recherche qui regroupe des professionnels écoresponsables engagés pour l’environnement et intègre le critère de production locale pour certains secteurs d’activités.

 

Au final, l’hyper-localisme constitue une réelle aubaine économique à travers son effet démultiplicateur de prospérité économique. C’est ce constat qui a présidé au développement du mouvement « Local First » dans plusieurs territoires et villes des Etats-Unis ; l’idée est d’enclencher des cercles vertueux de prospérité locale en activant un effet multiplicateur qui maintient la richesse localement pour éviter qu’elle ne s’évapore à l’étranger ou dans des paradis fiscaux… Il faut donc se réjouir que les Français passent résolument en mode local !

 

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